Insuffisances inquiétantes des pratiques de sauvegarde virtuelle
Paris, le 12 avril 2012 - Selon l'Acronis Global Disaster Recovery Index 2012, le secteur des services financiers a défini la reprise d'activité après sinistre comme priorité des priorités suite aux catastrophes naturelles qui ont sévi en 2011 dans le monde entier. La conformité, la sécurité et la protection des serveurs virtuels restent également des sujets de préoccupation majeurs dans ce secteur.
D'après l'enquête Acronis réalisée auprès de 6'000 PME dans 18 pays, 60% des services financiers ont implémenté un plan de continuité d'activité à grande échelle en 2011. Le secteur des services financiers affiche désormais le niveau de confiance le plus élevé quant à ses processus de sauvegarde et de reprise d'activité. En moyenne, ce secteur consacre 12% de son budget informatique à la reprise d'activité après sinistre.
Toutefois, malgré l'adoption de processus plus rigoureux, la sauvegarde virtuelle souffre toujours d'insuffisances criantes, avec 19% des établissements financiers qui déclarent ne pas sauvegarder leurs serveurs virtuels aussi régulièrement que leurs serveurs physiques, et plus de la moitié (55%) qui déclarent sauvegarder leurs serveurs virtuels occasionnellement (une fois par semaine, par mois, ou à l'occasion). Ceci est d'autant plus surprenant que la plupart de ces établissements déclarent aussi que les données stockées sur leurs serveurs virtuels ont une valeur financière aussi importante que celles stockées sur leurs serveurs physiques. La confiance étant un facteur critique dans ce secteur, ces établissements se doivent d'accorder autant d'attention à leurs serveurs virtuels qu'à leurs serveurs physiques.
Les responsables informatiques des établissements financiers s'interrogent également quant aux risques de sécurité liés à la sauvegarde dans le cloud. 47% d'entre eux pointent la sécurité comme un frein majeur à l'adoption du cloud. Le manque de confiance dans les fournisseurs de services de cloud computing et la non-conformité avec les lois en vigueur sur la protection des données sont également des facteurs source d'interrogation pour ces établissements. Par conséquent, 45% des entreprises ont une stratégie de reprise d'activité hors site qui consiste à emporter hors site, chaque jour, en fin de journée, des sauvegardes sur bandes ou sur disques.
Notons toutefois que le secteur financier est le plus enclin à consolider ses outils de reprise d'activité après sinistre : 44% des responsables informatiques déclarent n'utiliser qu'une seule solution. Consolider ainsi ses outils permet de réduire les coûts et les risques, et d'accroître l'efficacité. En fait, 77% des personnes interrogées ont déclaré que le meilleur moyen d'optimiser leur stratégie de reprise d'activité serait d'avoir une solution de reprise d'activité unique pour leur environnement physique, leur environnement virtuel et le cloud.
« Les responsables informatiques des établissements financiers ont déclaré que l'autosatisfaction était la menace principale de leur stratégie de reprise d'activité. N'ayant jamais été victimes d'une perte de données, ils ne considèrent pas ce risque comme une menace », a déclaré Olivier Cohen, Directeur Général d'Acronis en Europe du Sud. « Même si les stratégies mises en place par le secteur semblent solides sur le papier, les établissements de ce secteur doivent prendre conscience que même les meilleurs peuvent chuter. »
Informations aux éditeurs :
L'enquête a été réalisée par Ponemon Institute dans 18 pays, aux mois de septembre et octobre 2011. Plus de 6 000 professionnels de l'informatique ont été interrogés, dans des PME n'excédant pas 1 000 employés. Pour savoir comment le classement a été réalisé et connaître le classement de chaque pays, accédez aux ressources suivantes :
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